COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Bouchette, le 30 avril 2012 - Le nouveau
président de l’Association du Grand Lac Rond (Roddick Lake), Robert LeSage, est très heureux d’informer ses membres et
tous les propriétaires riverains du Grand Lac Rond, qu’après maintes
revendications de l’Association, le Centre d’expertise hydrique du Québec (CEHQ)
a finalement accepté de modifier – à l’essai - le mode d’opération du barrage situé sur le
Lac des 31 Milles. Le Centre d’expertise
hydrique est un organisme relevant du Ministère du Développement durable, de
l’Environnement et des Parcs (MDDEP), dont l’une des fonctions est d’exploiter les
quelque 780 barrages publics du Québec, d’en assurer la gestion, la sécurité et
la maintenance.
Il
y a des décennies que les propriétaires riverains du Grand Lac Rond se
plaignent des importantes fluctuations d’eau sur leur lac, et tous présumaient
qu’elles étaient causées par la gestion de ce barrage, mais sans preuve inéluctable.
Ces constantes fluctuations
avaient des effets extrêmement néfastes
sur l’écologie et l’environnement du lac, sur la faune et les plantes
aquatiques, et causaient de nombreux problèmes, entre autres pour les quais
et la circulation des bateaux. On sait que le Lac des 31 Milles se déverse dans
le lac Michel, le lac La Vieille, et le Lac des Pères, avant de se jeter dans le
Grand Lac Rond.
Dans
le but de résoudre le problème, un des membres du Comité exécutif de
l’Association, M. Michael Lukyniuk, a décidé de prendre des relevés du niveau
d’eau pendant l’automne 2010 et tout l’été 2011, tout en considérant les
précipitations, le degré d’ouverture du barrage et le niveau d’eau sur la Lac
des 31 Milles. Il a colligé tous ces
renseignements dans un rapport qui fut transmis au CEHQ par le président de
l’Association. Voici un résumé des
échanges de correspondance dans ce dossier :
-
12 septembre 2011 : Robert LeSage
adresse une lettre au directeur général du CEHQ, M. Yvon Gosselin, lui réitérant
les problèmes de niveaux d’eau sur le Grand Lac Rond, et lui transmettant copie
d’une résolution adoptée à l’assemblée générale annuelle de l’Association,
ainsi qu’un premier rapport produit par M. Lukyniuk.
- 18
octobre 2011 : M. Gosselin répond à
M. LeSage que son organisme tentera
« de déterminer des critères de gestion qui permettront de
minimiser les variations de niveaux d’eau sur les lacs situés en aval du
barrage, sans compromettre sa sécurité, et en respectant les critères et
contraintes de gestion actuels ».
Il ajoute qu’il l’informera « des modifications que nous déciderons
d’apporter à la gestion du barrage du 31 Milles, s’il est possible d’y en
apporter ».
- 17
février 2012 : N’ayant eu aucune
suite, Robert LeSage envoie une autre lettre à M. Gosselin, plus vindicative
cette fois, insistant sur le fait que « le ministère a toujours décliné sa
responsabilité dans le dossier, mais qu’il est plus que temps pour le
gouvernement de faire face à la situation et de prendre nos revendications au
sérieux ». Un autre rapport plus exhaustif réalisé par M.
Lukyniuk était joint à cette correspondance.
Le 18 octobre, M. Gosselin avait
écrit que « le barrage a été construit pour répondre aux besoins des
villégiateurs du Lac des 31 Milles ».
M. LeSage lui répond dans cette
lettre que les propriétaires du Grand Lac Rond « sont des citoyens à part
entière et qu’il ont autant de droits que ceux du Lac des 31 Milles ». Il demande aussi à M. Gosselin si des études
d’impact ont été réalisées avant la construction du barrage en 1978, et avant
sa reconstruction en 2009-2010.
NOTE : à date, cette question est demeurée sans
réponse.
- 2 mars 2012 : M. Yvon Gosselin accuse réception du
document et informe M. LeSage que certaines recommandations du 2e rapport
de M. Lukyniuk font partie des solutions qui seront analysées par Le CEHQ. Il mentionne aussi qu’un nouveau mode de
gestion du barrage sera mis à l’essai dès l’été 2012.
- 13 mars 2012 : M. LeSage écrit de nouveau au directeur du
Centre d’expertise hydrique pour lui manifester son appréciation et le
remercier des actions entreprises. Il
lui demande de le tenir informé de l’avancement de l’étude et de lui soumettre
son rapport avant qu’il soit adopté officiellement.
- 13 avril 2012 : M. Jacques J. D’Astous, chef du Service de
la gestion du CEHQ, écrit à M. LeSage
pour l’informer que des échelles limnimétriques (permettant de prendre des
mesures de niveaux d’eau) ont été installées sur les lacs Michel, lac des Pères
et Grand Lac Rond, ainsi qu’à la confluence de la rivière Gatineau. Il l’assure également que les mesures
nécessaires seront prises pour minimiser les variations de niveaux d’eau sur
les lacs situés en aval du barrage du Lac des 31 Milles jusqu’à ce que leur
étude soit terminée.
D’ailleurs,
Michael Lukyniuk a parlé avec un technicien du Centre d’expertise qui est allé
vérifier de quelle façon il avait pris ses relevés sur le Grand Lac Rond. On peut affirmer que le travail colossal de
M. Lukyniuk a porté fruit et que l’Association du Grand Lac Rond lui doit une
fière chandelle.
En
conclusion, M. LeSage est très fier que
ce problème qui perdure depuis plusieurs décennies soit enfin en voie d’être
résolu.
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